Quand les soutanes trahissent la nation : le cardinal Ambongo à Kigali, l’indignation d’un peuple.

Une analyse percutante des dérives politico-religieuses en RDC, pointant la compromission de certaines figures ecclésiastiques face aux souffrances du peuple congolais. Un cri d’alarme contre l’hypocrisie et la trahison des élites.

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Les hommes en soutane sont-ils encore du côté du peuple ? En République Démocratique du Congo et en République du Congo, un constat glaçant s’impose : certains hauts dignitaires religieux préfèrent aujourd’hui frayer avec les oppresseurs plutôt que de défendre les souffrances de leurs fidèles ou le peuple.

Cela n’est pas nouveau. Depuis des siècles, la survie de nombreuses institutions religieuses s’est construite sur la pauvreté, la soumission et l’ignorance des masses. Supprimez la misère, et c’est tout un pan du pouvoir religieux qui s’effondre.

L’image qui choque aujourd’hui le peuple congolais de la RDC : le cardinal Fridolin Ambongo Besungu à Kigali, aux côtés de Paul Kagame (dictateur sanguinaire), lors de la commémoration du génocide… congolais ? Alors même que les populations de l’Est de la République du Congo continuent d’être massacrées, violées, déplacées, et que les preuves s’accumulent sur l’implication du régime rwandais, le cardinal choisit de se retrouver avec Kagame, le dictateur sanguinaire. Une trahison nationale. Comment un homme censé représenter Dieu, la justice et la vérité peut-il se tenir avec celui que des millions de Congolais considèrent comme un bourreau ?

Ce n’est pas seulement Ambongo Besungu qui est pointé du doigt. C’est toute une élite religieuse et politique, complice par calcul ou par lâcheté. Après Joseph Kabila, accusé d’avoir livré le pays, voici les « hommes de Dieu » qui pactisent à leur tour avec les forces du mal.

Le peuple congolais de la RDC est lucide : la fin d’un système de mensonge approche. Et ceux qui trahissent aujourd’hui la mémoire des morts devront demain rendre compte devant les vivants.

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