Quand l’humanitaire fait peur : l’étrange recul de la ministre Mboukou-Kimbatsa.

Une ministre refuse une aide étrangère par peur de représailles internes, révélant l’ampleur du dysfonctionnement au sein du gouvernement congolais. Une occasion manquée de soulager la souffrance du peuple.

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La ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a offert au peuple congolais un moment de confusion navrante lors de la Quinzaine du Gouvernement, ce 16 juillet 2025. Interrogée sur un protocole d’accord signé avec l’américaine USD Mint puis mystérieusement annulé la ministre a balbutié une justification indigne d’un haut responsable d’État : l’aide proposée, estimée à 5 000 milliards, serait « trop généreuse pour être vraie ».

Faut-il désormais craindre la solidarité quand on est ministre ? Ou est-ce simplement l’aveu d’une incapacité à gérer, sécuriser et orienter efficacement une aide pourtant vitale pour un pays exsangue ?

Cette posture, qui frôle la lâcheté politique, révèle surtout la peur des prédateurs internes : les « loups du gouvernement », comme les appelle à demi-mot la ministre. Madame Mboukou-Kimbatsa ne protège ni l’État, ni le peuple : elle protège sa carrière.

Dans un pays où la misère est une réalité quotidienne, refuser un don par crainte de ses collègues, c’est trahir la mission même d’un ministre. Le peuple congolais n’a pas besoin de fonctionnaires qui doutent il a besoin de leaders courageux, capables de transformer l’aide en actions concrètes.

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