Kinshasa, 12 avril 2025 (ACP) — Dans une décision à forte portée sociale, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé la réduction du coût du passeport biométrique ordinaire à 75 dollars américains, lors de la 39ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue vendredi à Kinshasa.

« Aujourd’hui, dans la même dynamique et avec la ferme volonté de rendre ce document essentiel encore plus accessible, le président a décidé, après analyse approfondie des différents paramètres, de ramener le prix du passeport ordinaire biométrique à 75 USD », peut-on lire dans le compte rendu officiel de la réunion.
Il s’agit là d’une avancée majeure dans la politique de justice sociale, de bonne gouvernance et de rapprochement entre l’État et ses citoyens, initiée dès le début du mandat du chef de l’État. Cette mesure vise non seulement à alléger la charge financière qui pèse sur les Congolais, mais également à garantir à chacun le droit fondamental à l’identité et à la libre circulation, sans que les obstacles économiques ne constituent une barrière.
Pour rappel, une première réduction du coût du passeport avait déjà été opérée en 2019, ramenant le prix à 99 USD. La décision actuelle s’inscrit dans la continuité d’une volonté politique d’équité, et répond aux attentes exprimées par une grande majorité de la population.
Cependant, la mise en œuvre de cette réforme devra respecter certains principes essentiels : maintien des engagements contractuels existants, stabilité dans la chaîne de production et de délivrance, ainsi que préservation de la paix sociale.
Le président Tshisekedi a insisté sur la nécessité d’une exécution rigoureuse, équitable et responsable, et a chargé la ministre des Affaires étrangères d’initier immédiatement des concertations avec les ministres du Budget et des Finances afin de définir un calendrier précis pour l’entrée en vigueur de la mesure.
Enfin, la présidence de la République a souligné que cette réforme fait partie d’une série d’initiatives visant à renforcer la confiance entre l’administration et les citoyens, et à moderniser l’appareil étatique pour un service public plus accessible et plus juste.


