Deux figures qui s’imposent par leur crédibilité : Eliezer Tambwe et Kayikwamba Wagner.
Réfléchissons en Congolais soucieux de qualité et de stabilité. Face à la nécessité d’ajuster son équipe gouvernementale, Félix Tshisekedi disposait, selon la Constitution de la République démocratique du Congo, de deux options principales :
- Procéder à un changement global d’un gouvernement d’union nationale, en renouvelant en profondeur la composition du gouvernement à partir des membres de l’Assemblée nationale.
- Opter pour un remaniement partiel, en conservant certains ministres en place tout en intégrant de nouveaux visages.
Compte tenu de la forte présence de députés issus de l’ancienne majorité kabiliste au sein de l’Assemblée nationale, un changement global aurait certainement déclenché de vifs débats, voire des tensions dans l’opinion publique. C’est pourquoi le président Tshisekedi a préféré la seconde option : un remaniement stratégique, lui permettant d’introduire des profils compétents et de qualité dans des postes clés, tout en maintenant un certain équilibre politique.
En conclusion, ce choix, bien qu’imparfait, s’impose comme la seule manœuvre réaliste pour garder un minimum de contrôle sur les dynamiques actuelles et futures du pays, dans un contexte institutionnel complexe.
Ce choix résulte d’une Constitution mal conçue, rédigée sous l’ère de l’ancien président Kabila. En réalité, une telle Constitution limite considérablement la marge de manœuvre d’un nouveau président pour impulser un véritable changement. À moins d’être révisée, cette Constitution empêche toute transformation profonde conforme à la volonté du peuple.





