En 2025, la République du Congo continue de faire face à des défis significatifs liés à sa dette publique. Le ratio dette/PIB s’élève à 96%, reflétant une dépendance persistante aux revenus pétroliers et une vulnérabilité aux fluctuations des cours mondiaux du pétrole.

Le ministre des Finances, Christian Yoka, a annoncé des mesures pour réduire ce ratio en dessous de 70% au cours des cinq prochaines années. Ces mesures incluent la diversification économique, notamment par le développement de l’agriculture et du tourisme, ainsi que la renégociation des termes de la dette existante pour alléger le service de la dette.
Reuters

Le budget de l’État pour 2025 prévoit des ressources de 2 550,7 milliards de FCFA et des dépenses de 2 198,7 milliards de FCFA, dégageant un excédent budgétaire de 352 milliards de FCFA. Cependant, les besoins de financement de l’État sont estimés à 849 milliards de FCFA, ce qui souligne la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour couvrir le service de la dette et financer les investissements publics.
Les tensions de liquidité ont conduit le gouvernement à entreprendre une opération de reprofilage de la dette intérieure, visant à allonger les maturités des obligations du Trésor. Cette initiative vise à améliorer la viabilité de la dette à moyen terme.
En conclusion, bien que des efforts soient en cours pour stabiliser et réduire la dette publique de la République du Congo, la situation demeure précaire. Une gestion rigoureuse des finances publiques et une diversification économique accrue seront essentielles pour assurer la soutenabilité de la dette et favoriser une croissance économique durable.