Voici la véritable histoire d’une exécution sommaire d’un présumé « Kuluna » ou « bébé noir ».
La DGSP, devenue un État dans l’État, agit désormais sans contrôle ni limite.
Ce jeune homme, soupçonné d’appartenir à un groupe de délinquants, avait été dénoncé par un autre présumé “bébé noir” capturé par la DGSP. Suite à cette dénonciation, la DGSP effectue une descente chez lui, ce jeune vivait chez ses parents, avec sa femme. Les agents interrogent la famille, promettant de ne pas détruire leur maison s’ils coopèrent. Terrifiés, les parents acceptent et aident à localiser leur fils, qu’ils finissent par retrouver dans un autre quartier.
Mais la situation tourne au drame : la DGSP arrête le jeune homme, le ramène ligoté chez ses parents, détruit la maison, puis l’exécute froidement, à bout portant, sous les yeux du voisinage.
Cette scène illustre la dérive inquiétante d’une opération présentée comme salutaire, mais qui se transforme peu à peu en campagne d’exécutions sommaires, sans procès, sans justice.
Pendant ce temps, les institutions restent muettes, la justice absente, et les magistrats, pourtant censés défendre la loi, se taisent. La DGSP, unité présidentielle, agit aujourd’hui au-dessus de la Constitution, dans un silence complice du pouvoir.
Le Congo a atteint un point où les décrets semblent supérieurs à la Constitution. Un président peut désormais ordonner des exécutions sommaires par de simples « missions spéciales », sans jamais être inquiété car la Constitution elle-même le protège de toute poursuite, même pour de telles atrocités.
Voilà comment, en 2025, une Constitution taillée sur mesure sert à protéger un homme, et non une nation.














