République du Congo : quand prendre un bus devient un cauchemar national.

Voilà le vrai visage d’un pays en ruine après 42 ans de Sassou : misère, humiliation et trahison d’un peuple épuisé.

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Au Congo-Brazzaville, voyager entre Pointe-Noire et Brazzaville est devenu un parcours du combattant. Un bus reliant les deux grandes villes du pays est tombé en panne plus de cinq fois au cours du trajet, avant de s’immobiliser définitivement. Fatigués et excédés, les passagers ont exigé le remboursement de leurs billets, payés 12 000 FCFA. Mais à leur grande surprise, on leur a répondu qu’ils ne pouvaient récupérer que 8 000 FCFA, car 4 000 auraient déjà été versés aux « démarcheurs » à Pointe-Noire.

Une humiliation pour les passagers

Au lieu d’assumer ses responsabilités, la compagnie a choisi de reporter la faute sur un système opaque et corrompu. Les voyageurs, déjà victimes d’un transport indigne, se retrouvent en plus humiliés par une logique de racket institutionnalisé. Payer pour des bus en panne et ne pas être remboursé intégralement : voilà le quotidien des Congolais.

Un pays soi-disant « en développement » ?

Peut-on réellement parler de pays en développement lorsque la population n’a même pas accès à des moyens de transport fiables ? Pendant que les autorités paradent à l’étranger en parlant de « modernisation » et de « diversification économique », la réalité des Congolais reste celle de bus délabrés, d’hôpitaux en ruine, de salaires impayés et d’un coût de vie insoutenable.

Une souffrance vieille de 42 ans

Depuis plus de quatre décennies, le régime de Denis Sassou Nguesso promet un avenir meilleur, mais n’offre que misère et humiliations. Le peuple congolais endure la faim, l’insécurité et l’humiliation quotidienne, pendant que les élites s’enrichissent sans honte. Mais l’histoire nous enseigne une vérité implacable : aucun dictateur n’est éternel. Mobutu en RDC et Kabila en sont des preuves. La souffrance d’un peuple ne disparaît pas, elle s’accumule jusqu’à l’explosion.

Une chute inévitable

Denis Sassou Nguesso devrait méditer sur cette vérité : partir dans la dignité est un choix, tomber sous la colère d’un peuple trahi est une humiliation. Après 42 ans de règne, les Congolais n’oublieront pas la souffrance endurée. Un peuple peut longtemps subir, mais il ne pardonne jamais.

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