En République du Congo, une question persiste : où est passé le Premier ministre Anatole Collinet Makosso ?
Pendant que d’autres dirigeants africains défendent avec vigueur les intérêts de leurs nations sur la scène internationale, le Congo demeure muet, absent et sans vision. Aucun discours, aucun positionnement clair, aucune présence.
Résultat : la République du Congo s’efface lentement de la carte diplomatique, réduite à un figurant sans ambition dans un continent en pleine mutation.
Le contraste est saisissant :
Le 3 novembre 2025, lors de la CNN Global Perspectives Conference on Africa, la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, s’est exprimée face à Melissa Bell (CNN International) avec assurance et lucidité. Trois messages forts ont marqué son intervention :
- l’urgence de restaurer la paix à l’Est et de protéger les civils ;
- la nécessité de partenariats économiques équitables pour transformer localement les ressources et créer des emplois ;
- la promotion du leadership féminin comme moteur d’un développement inclusif.
Autour d’elle : les grands décideurs, investisseurs et médias mondiaux DP World, Afreximbank, MTN, Tony Elumelu, et d’autres.
Et le Congo-Brazzaville ? Invisible. Absent.
Pas même une voix pour défendre notre souveraineté ou exposer notre vision.
Pendant que la RDC affirme sa place et son intelligence diplomatique, la République du Congo se contente de pleurnicher dans des médias français, ceux-là mêmes que nos dirigeants accusent ensuite d’ingérence.
Une incohérence honteuse qui illustre le naufrage politique et intellectuel d’un régime sans inspiration, sans stratégie, sans patriotisme.
Le Congo n’a pas besoin de figurants.
Il a besoin de leaders capables de parler, d’agir et de penser pour leur peuple pas de fonctionnaires silencieux perdus dans les couloirs du pouvoir.







