Brazzaville, 17 septembre 2025 – Le Conseil des ministres a révélé une décision scandaleuse : vendre, et pire encore, donner gratuitement des terres congolaises à la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC).
Cette trahison ne peut rester sans réponse. Les terres du Congo ne sont pas des marchandises à écouler, ni des cadeaux à distribuer. Elles appartiennent au peuple, héritées de nos ancêtres, et doivent être protégées comme un patrimoine sacré. Leur seule gestion légitime est une location limitée, encadrée, transparente, qui bénéficie directement au peuple congolais.
Mais ce gouvernement démontre une fois de plus qu’il ne gouverne pas pour la nation, mais pour ses propres intérêts. Derrière ces accords douteux, il s’agit d’un énième deal de corruption, où les poches de quelques-uns se remplissent pendant que le pays s’appauvrit et se fait dépouiller.
Le cas de Luyuan des Mines Congo (LMC), illustre parfaitement cette dérive : le président Sassou Nguesso brade notre sol, nos richesses et notre avenir aux puissances étrangères. C’est une véritable spoliation, une mise en esclavage économique de notre peuple.
Congolaises, Congolais, l’heure est grave : nos terres ne sont pas à vendre. Nous devons exiger la transparence, la justice et la défense de notre souveraineté. Le Congo appartient à ses fils et à ses filles, pas aux prédateurs étrangers ni aux dirigeants complices


