Santé au Congo-Brazzaville : un ministère fantôme face à une catastrophe humanitaire.

Santé au Congo-Brazzaville = catastrophe humanitaire. Un ministère fantôme qui fait des ateliers pendant que le peuple meurt faute de soins.

Actualités en temps réel
Divulgation: Ce site Web peut contenir des liens d'affiliation, ce qui signifie que je peux gagner une commission si vous cliquez sur le lien et effectuez un achat. Je recommande uniquement les produits ou services que j'utilise personnellement et qui, selon moi, apporteront une valeur ajoutée à mes lecteurs. Votre soutien est apprécié !

Le Ministère de la Santé et de la Population du Congo-Brazzaville, dirigé par le Professeur Jean Rosaire Ibara, ressemble de plus en plus à une institution inutile. On ne l’entend jamais, on ne le voit jamais, et pourtant, la situation sanitaire dans le pays est une véritable catastrophe humanitaire.

Chaque jour, les Congolais vivent une survie au quotidien : manque de médicaments, hôpitaux délabrés, absence de matériel, personnel médical sous-payé ou démotivé. Si chaque citoyen devait être diagnostiqué sérieusement, le constat serait terrifiant : diabète, hypertension, paludisme, drépanocytose… autant de maladies qui frappent une population déjà fragilisée par la pauvreté et l’indifférence des autorités.

Pendant que le peuple se meurt faute de soins, le ministère s’agite dans des ateliers théoriques. Le 26 août 2025, à Brazzaville, s’est ouvert un séminaire sur l’élaboration de guides nationaux pour le diabète de type 1 et la drépanocytose, dans le cadre de la stratégie #PenPlus, avec l’appui de l’OMS. Mais soyons clairs : ces colloques ne changent rien à la réalité du terrain. Les hôpitaux restent des mouroirs, les malades n’ont pas accès aux médicaments de base, et des familles entières s’appauvrissent pour payer une simple consultation.

La question est simple : à quoi sert ce ministère ? Faut-il continuer à entretenir une structure qui produit des promesses et des discours creux alors que le peuple meurt par manque de soins élémentaires ?

Le Congo-Brazzaville n’a pas besoin de conférences et d’ateliers sans lendemain. Il a besoin d’actions concrètes : des hôpitaux équipés, des médecins valorisés, des médicaments accessibles et une véritable politique de santé publique. Tant que ce ministère restera une façade, il restera complice d’un système qui condamne les Congolais à une mort lente et silencieuse.

Partager cet article