Nigeria, 2025 – Championnat d’Afrique de karaté. Une compétition majeure sur le continent, un rendez-vous sportif attendu. Pour y participer, l’État congolais a débloqué plus de 50 millions de francs CFA à travers le Trésor public. Ce financement devait permettre à 33 athlètes congolais sélectionnés de représenter dignement leur pays. Mais au final, seuls deux d’entre eux feront le déplacement. La raison ? L’argent a disparu. Et l’indignation est totale.
💸 Une somme publique évaporée… dans le silence
Les fonds, selon plusieurs sources concordantes, ont été encaissés par le ministère des Sports, dirigé par Hugues Ngouélondélé. Mais aucune preuve d’utilisation transparente n’a été présentée. Aucun plan logistique, aucun soutien logistique ni financier aux athlètes. Les 31 autres sélectionnés resteront au pays, sans explication officielle.
Pire encore, cette participation partielle du Congo au championnat du Nigeria semble avoir été décidée sous contrainte, uniquement pour éviter une sanction lourde : dix ans d’exclusion des compétitions africaines de karaté. Deux athlètes envoyés à la hâte, pour sauver les apparences.
🕳️ L’impunité comme norme
Ce nouveau scandale illustre une fois de plus la culture d’impunité enracinée dans la gestion des affaires publiques au Congo. Où est le procureur de la République, André Oko Ngakala ? Pourquoi ne lance-t-il pas une enquête judiciaire immédiate ?
Comment cette somme a-t-elle pu sortir du Trésor public, ni suivi de la part du ministre des Finances, Christian Yoka ?
Que fait le Premier ministre, pendant que des détournements d’argent public se multiplient ?
Et surtout, pourquoi le président Denis Sassou Nguesso laisse-t-il tout cela se dérouler sans réaction visible ?
Les Congolais sont en droit de se poser ces questions. Car tout se passe à vue ouverte. L’argent public est dilapidé, les jeunes athlètes sont sacrifiés, et le silence des autorités devient complice.
🇨🇬 Une jeunesse humiliée, un pays déshonoré
Pendant que certains ministres multiplient les voyages officiels et les opérations de communication creuses, les jeunes talents sportifs du pays sont abandonnés. Sans ressources. Sans équipements. Sans reconnaissance. Ils s’entraînent dans des conditions déplorables, et lorsqu’une occasion de briller à l’international se présente, c’est la corruption qui a le dernier mot.
Ce scandale ne concerne pas seulement le sport. Il est le reflet du dysfonctionnement général de l’État. Une machine publique sans contrôle, où les responsabilités sont diluées, et où les voleurs d’en haut se savent intouchables.
📢 À ceux qui défendent l’indéfendable
Aux partisans du régime qui tentent encore de justifier ces dérives, une seule question :
Que direz-vous au peuple congolais ?
À ces millions de citoyens qui vivent dans la pauvreté, sans services publics dignes, sans avenir clair… et qui voient leurs dirigeants détourner des millions destinés à leur jeunesse ?
Pourquoi devraient-ils voter Denis Sassou Nguesso?
✊ Le peuple observe
Il ne suffit plus de brandir des discours creux et des promesses vides. Les faits sont là, visibles, documentés. Le Congo est à bout. Et chaque scandale de ce type est une trahison de plus à la Nation.
Il est temps que la justice fasse son travail. Que les responsabilités soient établies. Et que ceux qui volent le pays répondent enfin de leurs actes.
Le peuple congolais mérite mieux.










