En 2025, la République du Congo expose dangereusement sa sécurité nationale à travers une négligence choquante : l’armée congolaise est nourrie au quotidien par des pains produits localement… mais par des boulangeries tenues par des étrangers, notamment des Libyens, des Sénégalais ou d’autres opérateurs non-congolais. En cas de tension ou de sabotage, un simple empoisonnement volontaire dans la chaîne de production suffirait à paralyser une partie des forces armées du pays.
Comment peut-on confier une tâche aussi sensible à des intérêts étrangers, sans aucun contrôle strict, sans réflexion stratégique sur les conséquences ? Où sont passés l’honneur, le patriotisme et la vigilance que requièrent les fonctions ministérielles ? Aucun responsable ne semble choqué par cette dépendance absurde, qui pourrait s’avérer fatale dans un contexte de crise.
Ce choix n’est pas anodin. Il reflète une République du Congo où tout peut être vendu ou délégué à l’étranger, tant qu’il y a de l’argent à la clé. Même ce qui touche à la défense du territoire. Cette situation illustre parfaitement un État affaibli, dirigé par des élites qui préfèrent le confort des arrangements douteux au sacrifice pour la nation. Le Congo mérite mieux qu’un tel abandon.

