Servir la nation, pas un clan : appel à l’éthique républicaine au sein du gouvernement congolais.

Un appel solennel aux dirigeants congolais pour replacer l’intérêt général au cœur de l’action publique. Servir la nation, c’est respecter la loi, agir avec intégrité et rendre des comptes au peuple.

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En République du Congo, l’heure n’est plus aux discours vides et aux jeux d’intérêts familiaux ou partisans. Il est temps, pour chaque ministre, chaque haut fonctionnaire, et pour le président lui-même, de se souvenir d’une vérité fondamentale : le pays n’appartient ni à un clan, ni à une famille, ni à un cercle d’amis. Il appartient au peuple congolais tout entier. La nation est notre seul bien commun, celui que nous devons servir avec loyauté, humilité et responsabilité.

Chaque poste ministériel est une mission sacrée, confiée non pour favoriser ses proches ou son cercle d’influence, mais pour bâtir une République forte, juste, équitable et digne. Gouverner, c’est se mettre au service du bien public, c’est travailler pour améliorer la vie de tous – pas pour se construire un empire personnel. L’intérêt général doit redevenir la boussole absolue de l’action publique.

Aucune action, aucun budget, aucun contrat public ne doit échapper au contrôle citoyen. L’État de droit ne peut exister sans transparence ni redevabilité. Chaque responsable qui commet une faute, détourne des fonds, abuse de son pouvoir ou agit en dehors de l’intérêt national, doit être sanctionné, jugé et, si nécessaire, exclu à vie de toute fonction politique. Il est impératif d’instaurer une culture de la responsabilité. La complaisance a ruiné les espoirs du peuple ; l’impunité est le poison de notre République.

Et que cela soit clair : personne n’est au-dessus des lois de la République. Ni les ministres, ni les proches du pouvoir, ni même le président Denis Sassou Nguesso. L’autorité ne donne pas le droit de bafouer la justice ou de piétiner le peuple. Un véritable chef d’État donne l’exemple, incarne l’exigence morale et veille à ce que ses collaborateurs répondent de leurs actes.

Le Congo n’a plus besoin de gestionnaires d’intérêts privés, mais de bâtisseurs de destin commun. Il est temps de redonner du sens à l’action publique, de restaurer la confiance, et surtout, de redonner de la dignité à ce mot trop souvent galvaudé : servir.

L’Histoire retiendra !

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