Tensions à l’UPADS : trois courants exigent un congrès extraordinaire et contestent la direction de Pascal Tsaty-Mabiala.

Trois courants de l'UPADS contestent la légitimité de Pascal Tsaty-Mabiala et réclament la tenue d'un congrès extraordinaire pour sauver le parti. Ils dénoncent une gouvernance chaotique et des violations graves des textes fondateurs.

By
Actualités en temps réel
Divulgation: Ce site Web peut contenir des liens d'affiliation, ce qui signifie que je peux gagner une commission si vous cliquez sur le lien et effectuez un achat. Je recommande uniquement les produits ou services que j'utilise personnellement et qui, selon moi, apporteront une valeur ajoutée à mes lecteurs. Votre soutien est apprécié !

Des courants divergents au sein de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), parti fondé par le professeur Pascal Lissouba, se sont réunis en conclave le mardi 22 avril 2025 à Brazzaville. À l’issue de cette rencontre, ils ont signé une déclaration commune dénonçant de graves griefs imputés à Pascal Tsaty-Mabiala, actuel premier secrétaire du parti.

Les signataires — La Renaissance Panafricaine de l’UPADSUPADS Nouvelle Génération et UPADS Génération Étoile — reprochent notamment à Pascal Tsaty-Mabiala :

  • Un dilettantisme dans la gestion du parti,
  • Des violations répétées des textes fondamentaux issus du congrès de 2013,
  • Une gouvernance chaotique menaçant la survie même de l’UPADS,
  • Un « parricide politique », trahissant les idéaux du président fondateur, le professeur Pascal Lissouba,
  • Le refus catégorique d’organiser un congrès extraordinaire de manière inclusive et consensuelle.

Les frondeurs rappellent qu’aucun congrès de renouvellement des instances n’a été organisé depuis 2013. Considérant que la durée légale des mandats est de quatre ans, ils estiment qu’à partir de juin 2017, tous les organes de gestion du parti sont devenus forclos, donc illégaux et illégitimes. Dès lors, l’UPADS, affirment-ils, n’a plus de direction politique légale ni légitime.

Les critiques portent également sur la dérive idéologique du parti sous la conduite de Tsaty-Mabiala, son isolement politique, et sa gestion qualifiée de « vagabondage politique » et d’« inconséquence idéologique », compromettant gravement les valeurs et l’identité du parti.

Face à ce qu’ils considèrent comme un grave danger pour la démocratie congolaise — dont l’UPADS est issue de la Conférence nationale souveraine de 1991 — les courants signataires déclarent solennellement :

  1. Rejeter la commission préparatoire mise en place par Pascal Tsaty-Mabiala.
  2. Considérer comme illégaux et illégitimes tous les organes et instances issus du congrès de 2013.
  3. Ne plus reconnaître Pascal Tsaty-Mabiala comme premier secrétaire du parti.
  4. Condamner toute tentative extérieure d’imposer par des moyens antidémocratiques une direction inféodée aux intérêts contraires à ceux du parti et de la nation.
  5. Décider de la création d’une commission ad hoc, consensuelle, chargée de préparer l’organisation rapide d’un congrès extraordinaire pour sauver l’UPADS.

Les courants déclarent agir au nom de l’intérêt supérieur du parti et de la démocratie congolaise, conformément aux statuts de l’UPADS (articles 24, 25 et 26) qui autorisent l’existence des courants en son sein.

Fait à Brazzaville, le 22 avril 2025
Pour les courants signataires :

  • La Renaissance Panafricaine de l’UPADS
  • UPADS Nouvelle Génération
  • UPADS Génération Étoile
Partager cet article