Un patrimoine ferroviaire en ruine, reflet d’un abandon stratégique et d’un sabotage passif de la part du gouvernement congolais.

Le CFCO, principal axe ferroviaire du Congo-Brazzaville, est aujourd’hui en ruine, impraticable à la moindre pluie. Son état de délabrement reflète l’abandon d’un outil vital pour l’économie et la cohésion nationale.

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Le Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO), jadis colonne vertébrale du transport ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire, est aujourd’hui dans un état de délabrement avancé. En 2025, chaque saison des pluies met en péril la sécurité du réseau, causant effondrements, glissements de terrain. Ce symbole historique d’intégration nationale se désagrège dans une indifférence presque institutionnalisée.

Malgré les multiples promesses de réhabilitation et les accords de financement annoncés au fil des ans, rien ne semble véritablement changer sur le terrain. Ce laisser-aller est révélateur d’un manque criant de volonté politique et de stratégie industrielle cohérente. L’inaction condamne des milliers de citoyens à l’isolement et freine le développement économique de régions entières. Un tel sabotage passif d’un outil public vital interroge profondément sur la gouvernance des infrastructures au Congo-Brazzaville.

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