Face à des dérives gravissimes et de plus en plus visibles, le gouvernement congolais semble plongé dans une inertie inquiétante. Des failles majeures ont été mises en lumière : des passeports délivrés à des étrangers sans justification claire, un vote controversé aux Nations Unies allant à l’encontre de son voisin traditionnellement allié, au profit du Rwanda, et une surpopulation carcérale dépassant largement les normes légales.
À cela s’ajoute la corruption de certains ministres qui détournent les fonds publics sans être inquiétés, tandis que les retraités, eux, attendent toujours leurs salaires impayés depuis plus de 52 mois. Le Congo figure désormais sur une liste noire des pays à éviter, conséquence directe de ces agissements avérés.




À quelques mois des élections, le gouvernement paraît paralysé, incapable d’agir ou même de communiquer. Comment rêver d’un avenir meilleur dans un tel contexte ? Dans une nation guidée par les valeurs patriotiques, une telle gouvernance aurait dû être immédiatement dissoute, laissant place à une transition forte et révolutionnaire.