Vindoulou : 600 millions pour un marché fantôme en bois pourri.

À Vindoulou, un marché dit « moderne » construit en bois délabré pour 600 millions de FCFA scandalise la population. Sol sale, ordures et canalisations à ciel ouvert : un désastre payé par l’État.

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À Vindoulou, un soi-disant marché « moderne » a été inauguré au prix faramineux de 600 millions de francs CFA. Pourtant, ce que l’on trouve sur place n’a rien de moderne. Le marché est construit en bois, mais un bois déjà dégradé, mal entretenu, pour ne pas dire pourri. Le sol est extrêmement sale, jonché de déchets, tandis que de simples canalisations à ciel ouvert, débordant parfois, longent l’espace de vente. Les herbes folles ont envahi les abords, mêlées à quelques ordures, donnant l’image d’un site à l’abandon avant même d’être réellement fonctionnel.

Ce projet, censé améliorer le quotidien des commerçants et des riverains, est devenu un symbole du gaspillage d’argent public et de la mauvaise gouvernance chronique. Il est difficile de croire qu’un tel chantier ait pu absorber un tel budget, sauf à y voir un vol massif et impuni orchestré sous le regard complice de l’État.

Et pendant ce temps, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso est introuvable pour inaugurer ce marché. On le sait pourtant très présent lorsqu’il s’agit de couper le ruban d’une église, flanqué de toute la délégation gouvernementale et parfois même de la Première dame. Mais pour un projet destiné directement à améliorer la vie du peuple, l’État devient soudain invisible.

Où est le président Denis Sassou-Nguesso ? Que fait-il, sinon préparer un énième mandat pour perpétuer un système de souffrance et de prédation ? Ce « marché » de Vindoulou est un scandale de plus, une insulte à la misère quotidienne que vivent les Congolais, et une preuve que la confiance entre le peuple et ses dirigeants est désormais rompue.

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