Parfois, nous accusons Denis Sassou Nguesso et son gouvernement, mais il faut aussi comprendre que certains partis semblent chercher leur propre soumission envers le PCT. Même les militants de l’UPADS ne sont pas capables d’élire un dirigeant digne de leur parti. Ils préfèrent recycler les mêmes individus qui ont contribué au désastre de l’UPADS, transformé aujourd’hui en mandion du PCT.
Quel malheur pour un parti d’opposition qui, autrefois, dirigeait le pays et portait l’espoir du peuple congolais ! Ce manque de vision et cette incapacité à renouveler le leadership sont un véritable frein à toute opposition crédible et à l’avenir démocratique du Congo. On croirait que, dans certains secteurs, ce pays ne produit que des personnes qui ne veulent pas voir le Congo évoluer. Ces individus préfèrent conserver les miettes qu’on leur donne et se montrer soumis au PCT, plutôt que de servir réellement leur peuple et leur pays.
Concernant l’élection du Président du Conseil National de l’UPADS, le 2ᵉ Congrès Ordinaire a porté Pascal Tsaty-Mabiala à la tête du parti avec 91,30 % des voix, tandis que Bienvenu Victor Dzamba n’a obtenu que 8,70 %. Officiellement, tout s’est déroulé dans le respect des principes démocratiques.
Mais il est légitime de se demander : quelle vision réelle pour le parti et pour le pays cet homme a-t-il proposée ? La réélection d’un leader qui n’a jamais présenté de projet concret pour le peuple illustre bien la logique de récompense de l’incompétence et de la complaisance.
Si l’UPADS veut redevenir un véritable moteur de progrès pour le Congo, il est urgent de dépasser les calculs politiciens, de remettre le parti au service des Congolais et de penser enfin à l’avenir plutôt qu’aux privilèges d’un petit cercle.
Liberté Solidarité Progrès, oui, mais seulement si le parti et ses dirigeants s’engagent réellement pour le peuple.
